Après un premier article où je vous présentais ce rapace voici un article qui vous montre la décomposition du vol du Gypaète barbu.

La décomposition du vol du Gypaète barbu permet de mieux comprendre les mécanismes de ce planeur hors pair. Ce rapace emblématique des montagnes d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie centrale est parfaitement adapté au vol en milieu montagneux.

Mais tout d’abord je vous propose un petit rappel sur cet oiseau avec sa carte d’identité

Le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus) bat peu des ailes une fois en vol. Il s’appuie sur les courants ascendants pour se déplacer avec un minimum d’effort.

La décomposition du vol du Gypaète barbu débute par une montée des ailes bien au-dessus du corps, suivie d’un battement puissant vers le bas. Ce mouvement va donner l’impulsion pour prendre de gagner de l’altitude.

L’étape suivante consiste à remonter rapidement les ailes, en les pliant légèrement pour diminuer la résistance de l’air.

Ce cycle se répète quelques fois, jusqu’à ce que l’oiseau atteigne une altitude suffisante. Il entre alors en vol plané, ailes déployées jusqu’aux rémiges du bout des ailes, poursuivant sa trajectoire sans effort apparent. Cette décomposition met en évidence sa parfaite adaptation aux reliefs escarpés.

Et pour finir je vous ajoute un petit bonus à cet article sur la décomposition du vol du Gypaète barbu : le chant du Gypaète barbu.

Peu bavard, ce vautour ne se fait entendre qu’en de rares occasions. Durant trois jours d’affût, nous l’avons à peine entendu. Heureusement, le site xeno-canto.org propose des enregistrements sonores fiables.

Pour rappel le Gypaète barbu est classé “Quasi menacé” par l’UICN (source officielle). Pour des informations scientifiques détaillées, consultez la fiche dédiée sur oiseaux.net.