Depuis plusieurs mois je suis une femelle Busard de Maillard. Aujourd’hui je vous invite donc au repas de dame Papangue.

Le Papangue de son nom scientifique Busard de Maillard (Circus Maillardi) est le seul rapace endémique de l’Ile de la Réunion et le seul nicheur. Dans le passé un hibou a vécu sur l’ile : le Hibou de Gruchet mais il aurait disparu avant l’arrivée de l’homme.

Le papangue est le roi de notre ciel réunionnais : c’est lui qui a la maitrise des airs et c’est toujours un plaisir pour moi de le voir au loin dans le ciel.

Mais depuis plusieurs mois j’ai donc la chance de suivre une femelle adulte. Et durant les longues séances photos j’ai pu observer des moments uniques comme sa chasse et son repas. Nous sommes peu je pense à avoir pu observer toute la séquence.

Le papangue se nourrit de petits rongeurs, de geckos et autres reptiles, de tangues et aussi de petits oiseaux comme les pigeons.

Première chasse

Un matin je suis arrivé et j’ai vu ma miss plonger le long de la falaise et se poser prés d’un trou dans la roche. Au décollage j’ai pu prendre cette photo avec un poussin dans les serres. Elle est partie le manger hors de mon regard.

 

Seconde chasse

Un mois plus tard je l’ai vu plonger sur un adulte et le coller contre le paroi et tomber avec lui au sol. Mais elle a relaché l’étreinte et le pigeon mal en point à pu redécoller !

Troisième chasse

Et enfin j’ai pu assister à la chasse mais aussi au repas. Vers 10h le matin je l’ai vu à nouveau plonger le long de la falaise et rentrer dans un trou. Lorsqu’elle est ressorti elle tenait dans sa serre gauche un poussin de pigeon.

La suite vous la connaissez : elle l’a dégusté ! Voici le repas de dame papangue.

Mais elle a décollé à nouveau avec le train arrière du poussin dans la gueule.

 

Et est venue le finir sur un promontoire.

Pendant les 2 heures qui ont précédé elle a tenté plusieurs attaques. Donc c’est un repas bien mérité.

Vous pouvez d’autres photos de ce magnifique rapace sur ma galerie dédiée.

Vous pouvez aussi lire l’article que j’ai écrit sur la couleur des yeux du papangue.