l’HIRONDELLE des MASCAREIGNES

L’Hirondelle des Mascareignes (Phedina borbonica) est sédentaire à la Réunion. Elle recherche sa nourriture (des insectes) en volant prés du sol… un vol acrobatique !

le chant de l’Hirondelle des Mascareignes (enregistrement Étienne Leroy)  :

le PAPANGUE

Le Papangue ou Busard de Maillard (Circus maillardi) est le dernier rapace endémique de l’Île de la Réunion. La femelle est de couleur brun-beige, le mâle, noir et blanc. Il resterait moins de 100 couples de ce rapace en menace d’extinction pour l’UICN.

le chant du Busard de Maillard (enregistrement Daniel Danckwerts)  :

le ZOSTEROPS de la REUNION

le Zostérops de la Réunion (Zosterops olivaceus) ou Zoiso vert est le plus petit oiseau endémique de la Réunion ( 9 grammes pour une taille de 10cm). Le Zoiso vert est un oiseau nectarivore (ici photographié sur des Hibiscus rouge et des Bois d’fleurs jaunes) qui vit dans les forêts réunionnaises jusqu’à 2500m d’altitude.

le chant du Zosterops de la Réunion (enregistrement Hans Matheve)  :

le NODDI BRUN

le Noddi brun  (Anous stolidus) ou noddi niais est un oiseau marin qui niche sur les îles tropicales ou subtropicales autour du globe. Deux sites de nidifications existent à la Réunion. Le noddi brun est brun foncé avec une calotte gris-lavande et un croissant blanc au dessus de l’oeil.

le chant du Noddi Brun (enregistrement Frank Lambert)  :

le Paille-en-queue à brins blancs

le PAILLE-EN-QUEUE à brins blancs

Le Paille-en-queue à brins blancs (Phaeton lepturus) est une des icônes de l’avifaune réunionnaise : il est en effet reconnaissable par tous grâce à ces deux rectrices  blanches. Oiseau marin il part en mer pécher et revient nicher à la Réunion où son vol anime les falaises et ravines.

le chant du Paille-en-queue à brins blancs (enregistrement Matthias Feuersenger)  :

le LABBE SUBANTARCTIQUE

  Venant de l’Antarctique pendant l’hiver austral, le Labbe subantarctique (Catharacta skua lonnbergi) est nommé  Assassin à la Réunion en  raison de son habitude de harcèlement des autres oiseaux marins revenant de la pêche. Il les oblige ainsi à régurgiter leurs proies.

le chant de l’avocette élégante (enregistrement Andrew Spencer)  :

 

le HÉRON STRIE

   Le héron strié (Butorides striata) vit en couple ou en solitaire le long des rivières calmes et des milieux lacustres. D’un perchoir dégagé il surveille ses proies et peut fondre sur un poisson en surface. Il est présent sur toutes les grandes iles de l’Océan Indien (Madagascar, Maurice, Rodrigues, Réunion, Mayotte…).

le chant du héron strié (enregistrement Douglas Meyer)  :

le TISSERIN GENDARME

   Originaire d’Afrique sub-saharienne, le Tisserin gendarme (Ploceus cucullatus) a été introduit à la Réunion sur des navires vers 1880 où la première colonie s’est installé près de chez Mr Bellier, d’ou son nom en créole.

Chez ce granivore au comportement très grégaire le nid est tissé par le mâle à l’extrémité d’une branche, souvent de bambou. Pour la parade amoureuse le mâle se positionne sous le nid en battant frénétiquement des ailes.

le chant du tisserin gendarme (enregistrement Peter Boesman)  :

 

le DROME ARDEOLE

   Visiteur occasionnel de la Réunion (vu 4 années entre 1978 et 2016) mais plus commun à Mayotte, le Drome ardéole (Dromas ardeola), ou Drome crabier est un grand et robuste limicole dont le bec noir massif, unique chez les limicoles, permet de tuer les crabes et ouvrir leur carapace.

Le juvénile a des couleurs légèrement différentes de l’adulte avec les couvertures gris brun.

le chant du Drome ardéole (enregistrement Thijs Fijen)  :

 

le COURLIS CORLIEU

   Avec son long bec et recourbé, le Courlis corlieu (Numenius phaeopus) est l’un des plus grands limicoles migrant dans l’Océan Indien. Il recherche sa nourriture (composée de crustacés ou  de poissons) avec son long bec, superbe outil de prospection dans les vasières .

En cas de danger ou si l’oiseau est surpris, il agrémente son chant d’un « cour-li » très caractéristique.

le chant du courlis corlieu (enregistrement Volker Arnold)  :